C’est à la toute dernière minute que Jean-Christophe Angelini a déposé sa liste « Avanzemu pè a Corsica ». Un accord a pu être trouvé avec Corsica Libera pour le second tour de ces élections territoriales.
Un accord avec Corsica Libera…
« Cet accord inclut des points fondamentaux tels que le choix irréversible du combat public et démocratique, la reprise du dialogue avec l’Etat en vue d’obtenir une solution globale, le choix de continuer à poursuivre la stratégie d’ouverture, la construction d’un projet de société… » développe Jean-Christophe Angelini. Ce faisant, le leader du PNC réitère une stratégie déjà éprouvée : « Je n’ai rien fait d’autre que ce qui a été fait en 2015, en 2017 aux législatives dès le premier tour, aux territoriales dès le premier tour, et je m’étonne qu’ici ou là, on puisse s’en émouvoir. » commente t-il. En cause aussi, la volonté de « ne pas abandonner un courant qui sans cette fusion aurait été disqualifié du jeu démocratique et du jeu politique », à savoir Corsica Libera.
…sans Jean-Guy Talamoni
Pourtant, ce sera sans sa figure de proue sur la liste. « Jean Guy Talamoni, avec beaucoup d’élégance, à souhaiter se retirer à ce stade, sans que cela ait été demandé politiquement. Je crois que c’est un choix courageux, un choix de raison, d’action et en même temps un choix d’accompagnement donc il n’y a pas de problème politique. » balaie Jean-Christophe Angelini.
Pas de terrain d’entente avec Gilles Simeoni
D’accord, il n’en a pas été question en revanche avec le président de l’Exécutif sortant. « L’absence d’accord est de la responsabilité exclusive de Gilles Simeoni. » assure Jean-Christophe Angelini. « Quand on fait près de 30% au premier tour et qu’on n’est pas en capacité de faire des propositions à ses partenaires, je crois que l’on fait un choix. Ce choix-là, j’en prends acte. Mais ce n’est pas parce que nous n’avons pas été contactés ou que nous n’avons pas bénéficié d’une proposition sérieuse que nous devions nous arrêter. »
Et pour la suite, le chef de file d’ « Avanzemu pè a Corsica » se veut confiant : « Maintenant, il y a une liste qui est capable de rivaliser avec celle de Gilles Simeoni et celle de Laurent Marcangeli donc je n’ai ni complexes, ni états d’âme. On y va pour gagner. Notre ambition n’est pas d’être la variable d’ajustement mais de sortir en tête au soir du second tour. » conclut-il.
Et pour la suite, le chef de file d’ « Avanzemu pè a Corsica » se veut confiant : « Maintenant, il y a une liste qui est capable de rivaliser avec celle de Gilles Simeoni et celle de Laurent Marcangeli donc je n’ai ni complexes, ni états d’âme. On y va pour gagner. Notre ambition n’est pas d’être la variable d’ajustement mais de sortir en tête au soir du second tour. » conclut-il.